jeudi 14 juin 2012

Transport Urbain violence hier à Port Bouët - Racket syndical les loubards menacent les chauffeurs

 - Ambiance électrique hier entre transporteurs opposés au racket syndical (CNGR-CI) et loubards de la commune de Port Bouët. Les chauffeurs de la cité qui veulent de tourner le dos à cette pratique ont décidé d’installer une section de la Coordination nationale des gares routières au sein de leur commune. Ce qui de facto les dispense du paiement des tickets des syndicats vendus au quotidien aux abords des routes. 
- Une chose mal vue par le collectif des syndicats à travers ses loubards qui ont investi les alentours du centre pilote de Port Bouët. Où avait lieu la rencontre. Toute chose qui a entrainé une vive tension entre les transporteurs, dont certains qui ont pensé à une autre guerre de machettes comme le 30 mai dernier, ont vite fait de quitter les lieux. 
- Le président de la CNGR-CI (Coordination Nationale des gares routières de CI) qui a fait le déplacement n’a pas voulu se laisser intimider par les menaces.  
« A ce jour, 50 personnes ont déjà reçu leur carte de la Coordination des gares routières. Nous informons l’opinion publique, les acteurs du transport, la mairie de la commune de Port Bouët, les Frci, la gendarmerie et la police de la mise en place d’une section de la Cngrci à Port-Bouët et que nos membres ne doivent être encaissés par aucun autre groupement se réclamant d’un quelconque syndicat . Et que si cela se produisait nous saisirons la justice et ils s’exposeront à la rigueur de la Loi» , a indiqué M. Touré. 

Qui à l’occasion a adressé des courriers aux autorités administratives et policières de la commune de Port Bouët pour 
 « la suspension de la vente de tout ticket syndical dans la commune jusqu’à nouvel ordre afin d’éviter des bains de sang ». « Ce qui se passe sur le terrain n’est pas du syndicalisme , c’est la mafia. Qui doit être combattu », a poursuivi M. Touré. 
- Pendant que l’ambiance était surchauffée dans l’enceinte du centre pilote entre les loubards hostiles au discours de M . Touré et ses partisans. Pour mémoire, le 30 mai dernier, la Coordination des chauffeurs de Port Bouët composée de 580 membres avait observé un arrêt de travail pour mettre un terme au racket syndical à travers le paiement contraignant d’un billet journalier de 300 FCFA. Cet arrêt a été réprimandé par une bastonnade ce même jour de plusieurs des leurs par des loubards à la solde des syndicats qui entendaient les punir pour l’opération de boycott du ticket. Les affrontements avaient fait sept blessés graves à la machette au sein des chauffeurs. Au moment où nous quittions les lieux, l’ambiance était tendue entre les deux camps. Les chauffeurs opposés au racket craignaient pour leur vie . Le président de la coordination des gares routières , lui était à la recherche de voies et moyens pour garantir la sécurité des chauffeurs dans la commune.
A.T.
Source: Le Jour Plus

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