mercredi 13 juin 2012

Grand Ouest selon des témoins sur place les combats font rage depuis hier

-LA COALITION Onuci-FRCI n’a pas attendu le vendredi 15 Juin 2012 comme annoncé, pour entrer en action contre le nouveau commando invisible qui endeuille les populationsde l’Ouest, depuis le vendredi 8 Juin 2012. Les soldats onusiens et l’armée ivoirienne ont surpris mardi nuit des mercenaires qui venaient d’attaquer Sioblohoula à 36 km de Taï, faisant des morts, des blessés et plusieurs maisons brûlées. Selon Djézaï Joseph, adjoint au maire de Taï, les combats font rage et les mercenaires sont confinés le long de la rive du fleuve Cavally sorti de son lit. ‘’Les combats continuent dans notre région depuis lundi. Je suis à présent à côté d’un blessé dans l’attaque d’hier (ndlr : lundi 11 Juin 2012). 
-Le lundi aux environs de 23 heures, des hommes en armes ont attaqué Sioblohoula. Nous avons enregistré trois morts et des blessés parmi les villageois qui se sont réfugiés dans la brousse. Acculés par l’armée ivoirienne et les soldats de l’Onu-ci, ceux qui ont attaqué le village sont repartis vers le Cavally. N’ayant pas de pirogues à leur disposition, ils se sont faits surprendre par l’armée au bord du fleuve, les combats continuent à la frontière. Il y a eu beaucoup de morts et le commandant Coulibaly des FRCI de Sakré est mort dans ces affrontements. Nous n’avons reçu aucune assistance pour l’instant. Il y a plus de 4000 déplacés à la mairie de Taï. 
-Tous les fonctionnaires ont fui mais il y a une présence massive de militaires à Taï ville.’’, a expliqué le maire Dezailly Joseph qui, jusqu’à tard hier se trouvait aux côtés des populations apeurées. A Taï ville, des soldats FRCI revenus du théâtre des opérations avaient l’air furieux, selon des témoins. Du côté des mercenaires, l’on fait état de pertes lourdes. Au moins sept des leurs seraient tombés sous les plombs des combattants FRCI. Des blessés ont été transférés à l’hôpital général de Guiglo pour y recevoir des soins. Comme obstacle, les FRCI sont confrontées à la difficulté du terrain (une forêt dense et impraticable).
Source: L’Intelligent d’Abidjan Par Dosso Villard

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