jeudi 25 juillet 2013

La grande interview / Jean-Louis Billon à propos de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire

La grande interview / Jean-Louis Billon à propos de la cherté de la vie : “Il faut supprimer toutes les taxes informelles ou les coûts illégaux”
  Interview publié le jeudi 25 juillet 2013 dans le quotidien ivoirien pro-gouvernementale  |  Le Patriote

En marge de la rencontre avec les associations de consommateurs, nous avons rencontré le ministre du Commerce, de l'Artisanat et des Pme, Jean-Louis Billon. Il fait le bilan de huit mois de présence dans ce département ministériel, évoque les décisions relatives à sa sphère de compétence, la cherté de la vie et l'affaire Bolloré.
Le Patriote : Monsieur le Ministre, voilà huit mois que vous êtes en charge du Ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Pme. Quel bilan?

samedi 1 décembre 2012

L'intégralité de la Conférence de presse du président Alassane Ouattara au terme de sa visite dans le Zanzan

Publié le samedi 1 decembre 2012 par le quotidien: Le Patriote
 Conférence de presse du chef de l’Etat avant son depart du zanzan Alassane Ouattara depuis Bondoukou : “La déstabilisation ne passera pas en Côte d’Ivoire”

Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, était face à la presse, hier après-midi pour faire le point de sa tournée dans le District du Zanzan. Cette rencontre, qui a eu lieu peu avant que le Président de la République ne quitte la capitale de la région du Gontougo, a été l’occasion pour lui de faire la lumière sur les préoccupations des journalistes portant sur le bilan de la visite, la réconciliation nationale, les actions de développement du Gouvernement et le fonctionnement de l’alliance RHDP. Le chef de l’Etat, qui s’est félicité du bon déroulement de cette visite a souligné que celle-ci a été riche car ayant permis de toucher les réalités d’une région sinistrée. En plus de lui avoir permis d’écouter les populations, elle a également servi à mesurer l’ampleur des premières actions qui préfigurent la réalisation des promesses de campagne pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations dans un environnement sociopolitique apaisé. Nous vous proposons l’intégralité de cette conférence de presse.

Propos liminaires

Monsieur le ministre d’Etat,
Monsieur le ministre chargé des Affaires présidentielles,
Madame, messieurs les membres du gouvernement,
Chers amis de la presse,
Madame et Messieurs,

Nous voilà au terme de notre séjour dans le district du Zanzan. Un voyage enrichissant et émouvant. Nous sommes restés du mardi au vendredi, donc quatre journées pleines. Nous avons visité tous les départements du Bounkani et ceux du Gontougo : au total neuf départements. Nous avons rencontré les populations et écouté leurs doléances.
Nous avons également, ensemble, pu faire le point de la situation dans notre pays. J’ai été très ému de constater que beaucoup d’entre elles me disent que les choses ont commencé à s’améliorer. La situation et les conditions de vie vont s’améliorer davantage dans les prochains mois, puisqu’avec le Programme présidentiel d’urgence nous avons prévu de réparer les pompes hydrauliques pour donner de l’eau potable.
Que ce soit au niveau urbain qu’au niveau villageois, nous essayons d’améliorer le circuit d’électricité, de réhabiliter les écoles, les centres de santé, de donner des tables, des kits scolaires. Bref, il y a une légère amélioration. Je note que cela fait dix mois que nous avons mis en place ce programme et qu’on ne peut pas faire tout ce qu’il faut en dix-huit mois.
Mais dans un an ou deux, il n’y aura plus de problèmes d’eau potable dans les localités concernées. Nous aurons réglé les problèmes d’électricité, construit de nouvelles écoles et la vie sera bien meilleure pour nos parents du Zanzan. Je le dis parce que le Zanzan a été la région qui a été la moins lotie de nos différentes régions, puisque le taux de pauvreté est le plus élevé, le taux de scolarité est le plus faible, peu de médecins, peu de sages-femmes.

mardi 10 juillet 2012

TIC : L’archivage numérique, une panacée pour une administration moderne ivoirienne

 Les autorités ivoiriennes aspirent à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergeant d’ici à 2020. L’une des solutions pour atteindre cette vision chère au président de la République, Alassane Ouattara, c’est inéluctablement la maîtrise des technologies de l’information et de la communication afin de bâtir une administration moderne dans laquelle la sauvegarde des documents officiels ne se fait plus de façon manuelle, comme c’est le cas actuellement en Côte d’Ivoire. 

L’état des lieux en matière de gestion des documents administratifs, depuis l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le 7 août 1960, à nos jours est très peu reluisant. Toute l’administration ivoirienne est confrontée à une énorme difficulté : il n’y a aucune base de données des archives, il n’existe aucun plan ni une politique de numérisation des archives en Côte d’Ivoire. Cette carence mérite d’être corrigée et c’est à cette tâche que s’attèle la Société nationale de développement informatique (SNDI), dirigée par M. Soro Nongolougo. Une étude de la SNDI présentée le 6 juillet dernier à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, prouve combien il est nécessaire que la Côte d’Ivoire, qui aspire à devenir un pays émergeant à l’horizon 2020, puisse s’adapter aux mutations technologiques, dans un monde devenu aujourd’hui un village planétaire, à travers la vulgarisation et l’utilisation de l’outil informatique dans la gestion de l’administration ivoirienne. La solution que propose la SNDI, c’est l’archivage numérique de tous les actes administratifs, pour constituer la mémoire de l’administration ivoirienne. « Les archives sont l'ensemble des documents, quels que soient leurs dates, leurs lieux de conservation, leurs formes et leurs supports, produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l'exercice de leur activité. L’archivage est une obligation légale, prescrite par le code du patrimoine et dans l’intérêt public. D’abord au plan administratif, il permet le fonctionnement d’une administration, à travers la conservation des archives courantes et des archives intermédiaires. Au plan juridique, il permet la justification des droits des personnes nécessaires comme preuve pour établir ou défendre les droits de l’organisme. Enfin au niveau historique, il permet de connaître l’histoire d’une institution et les problèmes socio-économiques d’un territoire pendant une période donnée », explique l’étude. Le DG de la SNDI définit l’archivage numérique comme « l’ensemble des actions, outils et méthodes mis en œuvre pour réunir, identifier, sélectionner, classer et conserver des contenus ou documents numériques, sur un support électronique sécurisé, dans le but de les exploiter et de les rendre accessibles dans le temps, que ce soit à titre de preuve (en cas d’obligations légales notamment ou de litiges) ou à titre informatif ». Cette forme moderne de gestion présente de nombreux atouts, selon Soro Nongolougo et constitue, la solution pour la sauvegarde de la mémoire ivoirienne. Il s’agit de l’authenticité, l’intégrité, la traçabilité, la sécurité, la pérennité. « Il y a des préalables et des conditions à remplir pour un usage adéquat et optimal des archives numérisées, à savoir la constitution de bases légales, la planification de la numérisation des archives de l’administration, la mise en place de systèmes d’informations intégrés de l’administration, mais aussi la vulgarisation de l’usage de l’outil informatique dans toutes les activités», précise-t-il.

Olivier Dion
Publié le mardi 10 juillet 2012   |  L'intelligent d'Abidjan

Procès café-cacao: le Pca de l’usine de Fulton : ‘‘Nous avons acheté une usine dépiécée’’

Le tribunal a repris, hier lundi 9 juillet 2012, l’audition des ex-barons de la filière café-cacao avec le Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) et procédé à des confrontations directes. 

«Nous avons acheté à 23 milliards de francs Cfa une usine en vrac, en pièces détachées puis, nous avons cherché à la reconstituer parce que certaines parties ont été achetées par d’autres personnes, car tous les compartiments ont vendus aux enchères. » Telle est la réponse que Okaingy Okaingy Louis, Pca de l’usine de Fulton (Etats-Unis d’Amérique) sous le nom de la société ‘’Nyccc’’ a donné au Tribunal. Dans son élan, le prévenu a expliqué qu’il a fallu quatre ans pour mettre l’usine en route et c’est le 14 mai 2004 que l’achat a été opéré. Selon le Pca de l’usine, c’est le Frc (Fonds de régulation et de contrôle café-cacao) qui a acheté l’usine. Du coup, le président Coulibaly Ahmed a demandé que Kouakou Firmin et Kili Angeline, respectivement Dg et Pca du Frc de venir à la barre pour confrontation. Selon le Dg, c’est effectivement le Frc qui a financé l’achat de cette usine dont le terrain et les bâtiments, propriétés du Comté n’étaient pas à vendre. A la question de savoir s’il y avait urgence pour l’achat d’une telle usine dépiécée aux Etats-Unis, le prévenu martèle que c’était une opportunité à saisir pour donner une plus-value au travail des paysans ivoiriens. Et d’ajouter qu’il a pris sur lui, la décision de l’achat suite à une injonction du président Gbagbo. Quant à Kili Angeline, Pca du Frc, elle a déclaré que son conseil d’administration n’a pas siégé pour donner quitus au Dg pour cette affaire. Selon elle, c’est par téléphone que le Dg Kouakou l’a informée puis, il a obtenu quitus après qu’elle a notifié cela aux membres de son conseil. «Pour la mise en route de l’usine, il a fallu un an pour que les premières tablettes de chocolat sortent. Malheureusement, nos concurrents nous ont fait couler. L’usine nous a coûté 46 milliards de francs.», a lancé Kouakou Firmin. Poursuivant ses propos, le prévenu a révélé que l’achat a été effectué sur le fonds dit de ‘’ Reserve de prudence’’ doté d’un budget de 182 milliards de francs CFA de 2002 -2008. Après cette confrontation, c’est Aka épouse Elloh Evelyne Marguerite, directeur générale de Coco-service qui était à la barre pour répondre de sa gestion à la tête de cette structure. Puis, elle a été suivie par le président de la chambre des notaires de Côte d’ Ivoire, Me Niamien N’ Guessan Antoine, qui a répondu aux questions relatives aux actes qu’il a authentifiés lors de la cession de Coco-service et de Sifca. Selon, le président Coulibaly, le notaire est à la barre pour infraction constatées dans ses deux actes. Le procès reprend aujourd’hui avec cette dernière audition

M. Ouattara
Publié le mardi 10 juillet 2012   |  L'intelligent d'Abidjan