
En attendant la formation d’un nouveau gouvernement, une nouvelle réunion de l'opposition s’est tenue ce lundi 15 février 2010 à Abidjan, pour demander le rétablissement de la Commission électorale, dissoute vendredi dernier par le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo. La rencontre des ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) qui devait se tenir à Bouaké a été reportée au mardi 16 février. Dans la presse, les commentaires vont bon train.
La semaine en cours pourrait être décisive pour la Côte d’Ivoire. Les observateurs se demandent si le pays va à nouveau plonger dans la crise politique. L'opposition évoque un « coup d'Etat » et ne reconnaît plus Laurent Gbagbo comme président après sa décision, le vendredi 12 février, de dissoudre la Commission électorale indépendante (CEI) et le gouvernement. Le Premier ministre, maintenu à son poste pour former une nouvelle équipe restreinte, a entamé des consultations. Guillaume Soro ne devrait pas présenter ses conclusions avant la fin de la semaine.
Des têtes vont tomber
En ce lundi 15 février, la presse ne parle que de ça et promet que des têtes vont tomber parmi les caciques de la vie politique ivoirienne. Le premier quotidien ivoirien Fraternité Matin pronostique à la une près d'une douzaine de départs et non des moindres :
- Amadou Gon Coulibaly, directeur national de campagne pour la présidentielle du candidat Alassane Ouattara,- Albert Toikeuse Mabri, président de l’Union pour la démocratie en Côte d’Ivoire (UDPCI), le parti de feu le général Gueï,- Louis-André Dakoury Tabley, de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles,- Patrick Achi, du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Fraternité Matin annonce même en manchette le départ de trois ministres du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par le Président Gbagbo. Le journal L’Inter croit savoir que les gardes du corps des ministres sur le départ ont déjà été retirés. L’Inter précise également que l’opposition a fait appel à une autre médiation, celle de l’Union africaine.
Course au portefeuille ministériel chez Guillaume Soro
Info ou intox ? Nord Sud clame en tout cas, en manchette, que le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) va entrer au gouvernement. D’ailleurs, selon Notre Voie, le journal proche du parti présidentiel, les cadres du RHDP se bousculent chez Soro pour obtenir des portefeuilles. En revanche, pour Le Nouveau Réveil et Le Patriote, les journaux des deux principaux partis d’opposition, la question n’est pas celle de la composition du nouveau gouvernement, mais de la légitimité du président de la République. Avec une manchette quasi identique : « Gbagbo n’est plus le chef de l’Etat ». Toujours est-il que, selon le chroniqueur Venace Konan, qui publie un papier acerbe dans L’Inter, non seulement Gbagbo reste le maître du jeu, mais il entend aller aux élections avec ses propres règles.
Pas de nouveau cabinet avant la fin de la semaine
A noter encore : les Forces nouvelles - l'ancienne rébellion dont est issu Guillaume Soro - devaient se réunir lundi 15 février à Bouaké. La rencontre a été reportée. Les Forces nouvelles n’ont fourni aucune explication pour ce report de leur conclave au mardi 16 février. En ce qui concerne le Premier ministre Guillaume Soro, il a rencontré ce lundi 15 février le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies,et avait rendez-vous dans la journée avec les leaders politiques, religieux et de la société civile. Avant de se rendre dans la soirée à Yamoussoukro pour y rencontrer le président Gbagbo et lui faire part de l’état d’avancement de ses discussions pour former un gouvernement. Ce nouveau cabinet ne sera pas connu avant la fin de la semaine.
Enfin, l'envoyé spécial du médiateur Blaise Compaoré à Abidjan a du retourner d'urgence à Ouagadougou. Boureima Badini va rencontrer le président burkinabé qui doit lui remettre une lettre à l’attention du président Gbagbo. Avec une question : que contiendra cette lettre ?
La semaine en cours pourrait être décisive pour la Côte d’Ivoire. Les observateurs se demandent si le pays va à nouveau plonger dans la crise politique. L'opposition évoque un « coup d'Etat » et ne reconnaît plus Laurent Gbagbo comme président après sa décision, le vendredi 12 février, de dissoudre la Commission électorale indépendante (CEI) et le gouvernement. Le Premier ministre, maintenu à son poste pour former une nouvelle équipe restreinte, a entamé des consultations. Guillaume Soro ne devrait pas présenter ses conclusions avant la fin de la semaine.
Des têtes vont tomber
En ce lundi 15 février, la presse ne parle que de ça et promet que des têtes vont tomber parmi les caciques de la vie politique ivoirienne. Le premier quotidien ivoirien Fraternité Matin pronostique à la une près d'une douzaine de départs et non des moindres :
- Amadou Gon Coulibaly, directeur national de campagne pour la présidentielle du candidat Alassane Ouattara,- Albert Toikeuse Mabri, président de l’Union pour la démocratie en Côte d’Ivoire (UDPCI), le parti de feu le général Gueï,- Louis-André Dakoury Tabley, de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles,- Patrick Achi, du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Fraternité Matin annonce même en manchette le départ de trois ministres du Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par le Président Gbagbo. Le journal L’Inter croit savoir que les gardes du corps des ministres sur le départ ont déjà été retirés. L’Inter précise également que l’opposition a fait appel à une autre médiation, celle de l’Union africaine.
Course au portefeuille ministériel chez Guillaume Soro
Info ou intox ? Nord Sud clame en tout cas, en manchette, que le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) va entrer au gouvernement. D’ailleurs, selon Notre Voie, le journal proche du parti présidentiel, les cadres du RHDP se bousculent chez Soro pour obtenir des portefeuilles. En revanche, pour Le Nouveau Réveil et Le Patriote, les journaux des deux principaux partis d’opposition, la question n’est pas celle de la composition du nouveau gouvernement, mais de la légitimité du président de la République. Avec une manchette quasi identique : « Gbagbo n’est plus le chef de l’Etat ». Toujours est-il que, selon le chroniqueur Venace Konan, qui publie un papier acerbe dans L’Inter, non seulement Gbagbo reste le maître du jeu, mais il entend aller aux élections avec ses propres règles.
Pas de nouveau cabinet avant la fin de la semaine
A noter encore : les Forces nouvelles - l'ancienne rébellion dont est issu Guillaume Soro - devaient se réunir lundi 15 février à Bouaké. La rencontre a été reportée. Les Forces nouvelles n’ont fourni aucune explication pour ce report de leur conclave au mardi 16 février. En ce qui concerne le Premier ministre Guillaume Soro, il a rencontré ce lundi 15 février le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies,et avait rendez-vous dans la journée avec les leaders politiques, religieux et de la société civile. Avant de se rendre dans la soirée à Yamoussoukro pour y rencontrer le président Gbagbo et lui faire part de l’état d’avancement de ses discussions pour former un gouvernement. Ce nouveau cabinet ne sera pas connu avant la fin de la semaine.
Enfin, l'envoyé spécial du médiateur Blaise Compaoré à Abidjan a du retourner d'urgence à Ouagadougou. Boureima Badini va rencontrer le président burkinabé qui doit lui remettre une lettre à l’attention du président Gbagbo. Avec une question : que contiendra cette lettre ?
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