Publié le samedi 1 decembre 2012 par le quotidien: Le Patriote
Conférence de presse du chef de l’Etat avant son depart du zanzan Alassane Ouattara depuis Bondoukou : “La déstabilisation ne passera pas en Côte d’Ivoire”
Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, était face à la presse, hier après-midi pour faire le point de sa tournée dans le District du Zanzan. Cette rencontre, qui a eu lieu peu avant que le Président de la République ne quitte la capitale de la région du Gontougo, a été l’occasion pour lui de faire la lumière sur les préoccupations des journalistes portant sur le bilan de la visite, la réconciliation nationale, les actions de développement du Gouvernement et le fonctionnement de l’alliance RHDP. Le chef de l’Etat, qui s’est félicité du bon déroulement de cette visite a souligné que celle-ci a été riche car ayant permis de toucher les réalités d’une région sinistrée. En plus de lui avoir permis d’écouter les populations, elle a également servi à mesurer l’ampleur des premières actions qui préfigurent la réalisation des promesses de campagne pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des populations dans un environnement sociopolitique apaisé. Nous vous proposons l’intégralité de cette conférence de presse.
Propos liminaires
Monsieur le ministre d’Etat,
Monsieur le ministre chargé des Affaires présidentielles,
Madame, messieurs les membres du gouvernement,
Chers amis de la presse,
Madame et Messieurs,
Nous voilà au terme de notre séjour dans le district du Zanzan. Un voyage enrichissant et émouvant. Nous sommes restés du mardi au vendredi, donc quatre journées pleines. Nous avons visité tous les départements du Bounkani et ceux du Gontougo : au total neuf départements. Nous avons rencontré les populations et écouté leurs doléances.
Nous avons également, ensemble, pu faire le point de la situation dans notre pays. J’ai été très ému de constater que beaucoup d’entre elles me disent que les choses ont commencé à s’améliorer. La situation et les conditions de vie vont s’améliorer davantage dans les prochains mois, puisqu’avec le Programme présidentiel d’urgence nous avons prévu de réparer les pompes hydrauliques pour donner de l’eau potable.
Que ce soit au niveau urbain qu’au niveau villageois, nous essayons d’améliorer le circuit d’électricité, de réhabiliter les écoles, les centres de santé, de donner des tables, des kits scolaires. Bref, il y a une légère amélioration. Je note que cela fait dix mois que nous avons mis en place ce programme et qu’on ne peut pas faire tout ce qu’il faut en dix-huit mois.
Mais dans un an ou deux, il n’y aura plus de problèmes d’eau potable dans les localités concernées. Nous aurons réglé les problèmes d’électricité, construit de nouvelles écoles et la vie sera bien meilleure pour nos parents du Zanzan. Je le dis parce que le Zanzan a été la région qui a été la moins lotie de nos différentes régions, puisque le taux de pauvreté est le plus élevé, le taux de scolarité est le plus faible, peu de médecins, peu de sages-femmes.