samedi 2 avril 2011

La situation en Côte d`Ivoire: combats violent à Abidjan, massacre dans l`ouest

Tirs sporadiques à l’arme lourde non loin du Palais présidentiel




Des habitants et témoins joints ce samedi par téléphone annoncent des tirs à l’arme lourde non loin du Palais présidentiel dans la Commune du Plateau. Ces tirs proviennent disent-ils du coté de la CARENA, à la remontée vers le Palais à partir du Boulevard de la Paix, ancien Boulevard Lagunaire Ouest. Ces témoins ne sont toutefois pas encore à mesure de dire exactement les forces qui affrontent les troupes de Gbagbo, celles de l’ONUCI ou les Forces Républicaines de Côte-d’Ivoire ? Les troupes de Laurent Gbagbo totalement encerclées et isolées pourraient être tentées de profiter de la relative accalmie pour se créer un moyen de ravitaillements par la voie lagunaire. Elles pourraient aussi tenter de se créer une voie de repli en direction de la sortie nord-ouest d’Abidjan par l’autoroute du Nord.

D’autres parts les FRCI semblent en faiblesse à Cocody dans les environs de la résidence présidentielle, mais tiendraient toujours leur position à Angré.

Ce samedi matin, toujours aucune nouvelle de Laurent Gbagbo que des rumeurs non fondées durant toute la nuit écoulée, disaient capturé.

Source:Connectionivoirienne.net

Les casques bleus tuent cinq soldats proGagbo à Abidjan

Des casques bleus de l`Onu ont tué au moins cinq soldats fidèles au président sortant Laurent Gbagbo lors d`un accrochage à Abidjan, révèle un document interne aux Nations unies dont l`agence Reuters a eu connaissance vendredi.

Un convoi de casques bleus pakistanaise approchait de l`ambassade d`Afrique du Sud lorsqu`il a été attaqué par des éléments des Forces de sécurité (FDS, fidèles à Laurent Gbagbo).

Les hommes de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) ont riposté, selon la version de l`Onu. Leurs trois véhicules de transport blindés ont reçu une vingtaine d`impacts de balles.

Trois casques bleus sénégalais ont par ailleurs été blessés, dont un grièvement, lors d`autres accrochages avec des éléments proGgagbo, relèvent les Nations unies.

"La situation à Abidjan le 1er avril est celle d`un chaos généralisé", note l`Onu.
Source:AFP

Au moins 800 personnes tuées mardi dans l`ouest du pays (CICR)(Camp Ouattara)
Au moins 800 personnes" ont été tuées mardi 29
mars lors de violences intercommunautaires à Duékoué, dans l`ouest de la Côte
d`Ivoire, a indiqué vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR)
citant des informations recueillies sur place.
"Au moins 800 personnes sont mortes à Duékoué mardi dernier. Des
informations en ce sens ont été collectées par des délégués du CICR qui se
sont rendus sur place le 31 mars et le 1er avril", a déclaré à l`AFP une
porte-parole du CICR à Genève, Dorothea Krimitsas.
"Il n`y a pas de doute qu`il s`est passé dans cette ville quelque chose
d`ampleur sur quoi le CICR continue de récolter des informations", a-t-elle
ajouté, précisant que les délégués de la Croix-Rouge avaient "eux-mêmes vu un
très grand nombre de corps".
Ils ont également évacué 28 corps vers la morgue locale. Cette opération
devrait se poursuivre au cours des jours à venir, a souligné le CICR dans un
communiqué.
"Tout semble indiquer qu`il s`agit de violences intercommunautaires", a
poursuivi la porte-parole.
"Cet événement est particulièrement choquant par son ampleur et sa
brutalité", s`est alarmé la chef de la délégation du CICR en Côte d`Ivoire,
Dominique Liengme, citée dans le communiqué.
"Le CICR condamne les attaques directes visant des civils et rappelle
l`obligation des parties au conflit d`assurer en toutes circonstances la
protection des populations sur le territoire qu`elles contrôlent", a-t-elle
ajouté.
Selon l`organisation, qui a son siège à Genève, "des dizaines de milliers
de femmes, d`hommes et d`enfants" ont fui les combats et les pillages qui se
sont déroulés dans la ville depuis lundi dernier.
La ville et des environs a déjà été durement touché à plusieurs reprises
par les violences.
Important carrefour stratégique de l`Ouest, Duékoué est contrôlée depuis
mardi par les forces du président ivoirien reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara, à l`issue de deux jours de combats avec les
militaires et miliciens fidèles au président sortant Laurent Gbagbo.
Les agences humanitaires de l`ONU s`étaient dites particulièrement
inquiètes vendredi matin du sort de dizaines de milliers de déplacés qui ont
trouvé refuge à la mission catholique de cette ville.
"Selon un prêtre (de la mission, ndlr) la majorité des déplacés n`ont pas
mangé depuis deux jours et quelque 80.000 rations alimentaires sont
nécessaires d`urgence ainsi que des ustensiles de cuisine", avait souligné une
porte-parole de l`Organisation internationale pour les migrations (OIM),
Jemini Pandya.
Selon ce prêtre, il y a aussi un besoin urgent d`enlever des corps qui
gisent dans les rues de la ville et à proximité de la mission.
Parmi les besoins prioritaires dont la mission a besoin figure du matériel
médical car parmi les déplacés il y a des blessés dont des femmes touchées par
des balles perdues, a encore indiqué Mme Pandya.
Selon l`OIM, des milliers de déplacés qui ont fui Duékoué ces derniers
jours en direction de Guiglo se trouvent actuellement "le

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire