La nouvelle Commission électorale indépendante doit être formée ce jeudi 25 février 2010, et toute la classe politique se demande qui dirigera cette institution chargée d’organiser les élections. La CEI recomposée gardera la même ossature que la précédente dissoute par Laurent Gbagbo mais elle aura une nouvelle tête, c’est certain.
En annonçant mercredi 24 février 2010 qu’elles présenteront un candidat pour assurer la présidence de la Commission électorale indépendante, les Forces nouvelles ont considérablement changé la donne.
Sauf revirement de dernière minute, toujours possible en Côte d’Ivoire, ce devrait donc être une personnalité de l’ex-rébellion qui assurera la présidence de la CEI. En effet, selon une source proche du chef de l’état, la mouvance présidentielle votera en faveur des FN et si l’on additionne les voix de ces deux parties la majorité est assurée pour le candidat de l’ex-rébellion.
Si tel est bien le cas, cela ne devrait pas manquer de faire grincer des dents au sein du Rassemblement des Houphouétistes. Pour l’opposition, la perte de la présidence de la CEI serait un véritable camouflet après la petite victoire remportée sur la composition du nouveau gouvernement mardi 23 février. Entrera-t-elle dans le nouvel exécutif dans ces conditions ? La question mérite d’être posée.
« On est encore en plein dans la crise » confiait mercredi l’un des chefs de l’opposition après un entretien avec le Premier ministre. Selon lui, Guillaume Soro venait pourtant de l’assurer que les Forces nouvelles ne brigueraient pas la présidence de la commission électorale indépendante.
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