vendredi 17 juin 2011

Crise : la Côte d`Ivoire crée une commission d`enquête sur les exactions


Selon l'AFP, Le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé mercredi la mise sur pied d`une "commission
nationale d`enquête" sur les violations des droits de l`Homme commises durant la crise post-électorale qui a ensanglanté le pays.

Lors d`un Conseil des ministres, le gouvernement a décidé de créer "une commission nationale d`enquête à l`effet de faire la lumière sur toutes les violations des droits de l`Homme commises pendant la crise post-électorale", indique un communiqué du porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.

M. Ouattara a demandé que "toutes les enquêtes annoncées soient rapidement menées afin que les responsabilités soient établies et les sanctions, s`il y lieu, soient prises", précise-t-il.

La crise née du refus de l`ex-président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au scrutin du 28 novembre 2010 a fait quelque 3.000 morts jusqu`à la mi-mai, selon le nouveau pouvoir, en place depuis l`arrestation de M. Gbagbo le 11 avril.

La Côte d`Ivoire compte encore 150.000 déplacés et 350.000 Ivoiriens sont réfugiés dans les pays voisins, estime le gouvernement. Le Haut commissariat de l`ONU pour les réfugiés (HCR) a évalué à environ 320.000 le nombre de déplacés, et les Etats-Unis jusqu`à 500.000.

La justice ivoirienne a déjà engagé une série d`enquêtes sur des cas d`exactions ainsi que des enquêtes préliminaires visant d`anciens responsables du régime déchu, notamment Laurent Gbagbo, retenu à Korhogo (nord).

Le gouvernement a affirmé avoir pris des dispositions pour "éviter un traitement cruel aux dignitaires de l`ancien régime, en particulier l`ex-chef de l`Etat et son épouse (Simone Gbagbo), assignés à résidence, en attendant les poursuites judicaires à leur encontre".

M. Ouattara a déjà demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d`enquêter sur les crimes les plus graves.

L`annonce d`une commission d`enquête nationale intervient alors que le nouveau pouvoir est sous forte pression de l`ONU et d`ONG de défense des droits de l`Homme - Human Rights Watch et Amnesty International notamment -, qui ont souligné récemment la poursuite des exactions, pointant souvent du doigt les Forces républicaines de M. Ouattara.

Dans un rapport présenté mercredi au Conseil des droits de l`Homme de l`ONU, une commission d`enquête internationale estime que les deux camps ont commis des actes qui pourraient être considérés comme des crimes de guerre ou des crimes contre l`humanité, et demande que justice soit rendue.

Le gouvernement a mis de nouveau en avant son refus de l`impunité, "quels que soient les auteurs des violations constatées", mais a aussi sévèrement répliqué à certaines ONG, sans les nommer, leur reprochant notamment "la partialité de leur jugement" qui risquerait de "décrédibiliser" leur mission.

Alassane Ouattara a créé en mai une "Commission vérité, dialogue et réconciliation", présidée par l`ex-Premier ministre Charles Konan Banny. Sa composition, son mode de fonctionnement et ses objectifs n`ont pas encore été présentés.

Publié le mercredi 15 juin 2011 | AFP
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LES RÉACTIONS SUR PLACE
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Frederic N'da · Institut Polytech. Houphouet Boigny de Yamoussoukro
C'est vraiment utopique et à la fois absurde d'agir comme si les dozos ont terminé leur missions lugubres. Ces égorgeurs continuent leurs exactions partout dans le pays, et au lieu de les calmer on nous parle d'enquetes. Evitons de batir une république bananière et calmons nos réactions de jungles avant d'enqueter, sinon ce serait enquete apres enquete ou fermerons-nous les yeux sur ces dernières atrocités qui sont loin de s'achever? Nous sommes pressés certes de se jouer les "justiciers" mais allons à l'essentiel d'abord, sinon ce que nous avons intentionnellement négligé risque de nous rattraper dans le futur.
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Paul N'Guessan · Abidjan, Cote d'Ivoire
Nda :encore toi .tu m'avais bien dis que tu n’écrira plus n'importe quoi ? tu vois que je ne suis pas le seul à juger tes écris. et après tu viendra pleurnicher comme un gamin pour dire qu'on t'a injurier. franchement Nda ,si tu sais lire et écrire ,moi je pense aussi que tu a de sérieux problème de compréhension.
sinon vous qui avez toujous récusé les" blancs ".je me demande bien ce qui a pu se passé pour que toi NDA tu accorde maintenant du crédit au rapport d'organisme dirigé essentiellement par des "blancs". tu bien fait de nous demander de "calmer ta réaction de jungle" merci pour cette vérité.
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Toussaint Sibailly · Directeur à S Innov Agro CI
Chers amis,

J’ai le sentiment que les uns et les autres ne tirent pas les leçons de ce qui arrive à la Cote d’Ivoire. Une commission d’enquête peut nous y mener, pourvu qu’elle prenne en compte les exactions commises par tous les camps (FDS et associés / FRCI et associés) et que les conclusions et recommandations ne restent pas dans les tiroirs. De plus je voudrais suggérer aux ivoiriens d’avoir le sens de l’altérité et de faire preuve d’empathie pour mieux comprendre les émotions des uns et des autres afin d’y apporter les solutions adéquates. La Cote d’Ivoire est trop importante pour nous ivoiriens, pour l’Afrique de l’ouest et le monde. Evitons de la détruire !!!
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Inza Diomande
Cher N'da
Heureusement que la grande majorité des Ivoiriens ne réagissent pas comme toi. As-tu une seule preuve de ce que tu avances ?
Ceux qui étaient là avant ont suffisamment intoxiqué les ivoiriens et nous avons connu ce que tout le monde a vu. Ne sois pas de mauvaise foi en distillant ce genre d'allégation falacieuse. C'est justement ton propos qui est lugubre car il ne sert qu' à amplifier la méfiance et la haine . Les charniers de 2002 et ceux malheureusement découverts çà et là ces derniers temps ne sont pas du fait des dozos.
Les autorités sont en train de se déployer pour pacifier et sécuriser le pays pour le bonheur de nos populations, alors soutenons les.
Quitte dans çà mon frère...avançons !
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Paul N'Guessan · Abidjan, Cote d'Ivoire
courage prési ne te laisse pas distraire par ong vivent essentiellement de crise.ils ne font que du medecin après la morts . il serait plus crédible s'ils avaient fait des critique aussi vigoureuse lors des tuéries à yopougon et à abobo prepétré par les mercenaires et miliciens et les fds de gbagbo. ou était amnesty international et hrw.il ne faut pas attendre que les frci sécurise le pays pour que AI et HRW prennent des témoignages qui sont parfois calomnieux de certain militant embusqués pour en faire des résultats d'enquette . je salut néanmoins la commissions de l'onu et l'onuci qui font du moins un travail sérieux. et aussi je félicite le président qui à décidé de mettre sur pied une commission d'enquette national en vus de sanctionné les auteur des crime grave que nous avons connus.
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fabiglorieuse(connexions via Yahoo)
Les frères Cissé continuent de tuer des innocents en ville, dans les villages comme en brousse avec le consentement de Ouattara et on nous parle de commission d'enquête, mon oeil; rien que de la poudre aux yeux pour exterminer petit à petit ceux qui ne sont pas du nord.
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Issiaka Samaké · Lycée Félix le Dantec
tu na encore rien compris toi, le gouvernement doit faire la lumière sur les exactions commis par les mercenaires et miliciens de laurent gbagbo.
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Mahamadou Dao · Université de bouaké
Je note tout simplement que certains sont encore dans l'aigreur.

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