mercredi 12 janvier 2011

Côte d’Ivoire :Nouveaux affrontements ce mercredi matin à Abobo PK18

THE ASSOCIATED PRESS
Photo serie: AFP/Issouf Sanogo
ABIDJAN, Côte d’Ivoire – Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues d’un quartier d’Abidjan mercredi après les raids des forces loyales au président Gbagbo, qui ont fait au moins quatre morts.
La principale route menant à Abobo était envahi par des gens en colère, des voitures ayant été brûlées et des immeubles vandalisés.

Ce quartier a voté en grande majorité pour Alassane Ouattara, qui a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre dernier.

Au pouvoir depuis 2000, Laurent Gbagbo refuse de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara déclarée par la Commission électorale indépendante et certifiée par les Nations unies. Le président sortant s’est vu lui proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel qui a invalidé un demi-million de bulletins déposés dans les fiefs de son rival.

De nouveaux heurts ont éclaté mercredi matin à Abidjan entre des partisans d’Alassane Ouattara et les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo, rapportent des témoins. À Abobo, le bastion de Ouattara dans la capitale ivoirienne, de nombreux coups de feu ont été entendus comme la veille, ainsi que des bruits d’explosion provoquées vraisemblablement par des armes lourdes. Abdoulaye Cissé, un habitant du quartier, a dit avoir vu un cadavre de policier. « Je n’ai jamais entendu ici des armes si lourdes », a-t-il raconté. « On entend des coups de feu et des explosions depuis deux heures du matin. Ma famille et moi sommes terrifiés », a ajouté Adama Touré.

Violents affrontements à Abobo, nombreux morts – Jeune-Afrique
Le quartier abidjanais pro-Ouattara d’Abobo a été le théâtre de violences mardi, qui se sont prolongées toute la nuit. Des éléments des Forces de sécurité et de défense (FDS), qui y menaient des perquisitions, se sont heurtés à la résistance d’une partie de la population. On parle d’au moins une vingtaine de tués.

Des affrontements ont éclatés mardi matin entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et des habitants du quartier pro-Ouattara d’Abobo PK 18, au nord d’Abidjan. Quelque 300 policiers, gendarmes et militaires qui avaient investi le quartier à 5 h 30 pour une opération de perquisition, ont été confrontés à une farouche opposition de la population. Des tirs ont été entendus. On compte plusieurs blessés et une dizaine de morts, selon un dernier bilan non-officiel, dont des membres des forces de l’ordre.

De sources policières, on confie que l’opération avait pour but de « pacifier » la zone, où des membres des FDS avaient perdu la vie au cours des violences postélectorales. C’est aussi dans la périphérie de ce quartier que deux charniers présumés ont été localisés par le personnel de l’Onuci, qui n’a pas réussi à s’y rendre pour enquêter à cause des obstructions répétées du camp Gbagbo.

Durant toute la nuit, les affrontement se sont poursuivis dans le quartier d’Abobo Marley, ou les témoins ont vu les FDS tirer avec des lance-roquettes RPG-7. Selon certaines sources, le bilan nocturne serait d’au moins une dizaine de tués, dont des membres des forces de l’ordre pro-Gbagbo. Avec les violences de la journée, le bilan pourrait dépasser une vingtaine de morts.

Tirs à l’arme lourde entre partisans de Ouattara et Gbagbo
De nouveaux heurts ont éclaté, mercredi 12 janvier, à Abidjan entre des partisans d’Alassane Ouattara et les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo.

Selon une source policière, cinq policiers ont été tués, victimes de « tirs à l’arme lourde », à Abobo, un quartier populaire d’Abidjan favorable à Ouattara. Des affrontements similaires avaient fait au moins cinq morts la veille, dans cette même zone.

« Les gens d’Abobo en ont assez. Chaque jour il y a des enlèvements et des meurtres ici. Nous avons le droit de nous défendre », témoigne Amara Souara, habitant d’Abobo. Le camp Gbagbo, qui dément avoir orchestré des meurtres et des enlèvements, prétend que de nombreux policiers ont été tués par des partisans de Ouattara.

Depuis le second tour de l’élection présidentielle le 28 novembre, dont les résultats sont contestés par les partisans de Laurent Gbagbo, les violences en Côte d’Ivoire ont fait plus de 200 morts, selon les Nations unies. Alassane Ouattara est reconnu comme président de la Côte d’Ivoire par la communauté internationale, qui a adopté des sanctions à l’encontre de Gbagbo et ses proches mais n’a fait qu’évoquer du bout des lèvres l’idée d’une intervention militaire.

Lemonde.fr avec Reuters

Des affrontements similaires ont fait au moins cinq morts la veille à Abobo. Depuis le second tour de l’élection présidentielle le 28 nobembre, dont les résultats sont contestés par les partisans de Laurent Gbagbo, les violences ont fait plus de 200 morts, selon les Nations unies. Alassane Ouattara est reconnu comme président de la Côte d’Ivoire par la communauté internationale, qui a adopté des sanctions à l’encontre de Gbagbo et ses proches mais n’a fait qu’évoquer du bout des lèvres l’idée d’une intervention militaire.

Europe1.fr

Commentaire laissé par un internaute sur connectionivoirienne.net
Dans la nuit du 11 janvier ou 12 janvier dans la commune d’abobo, des échanges de tire ont eu lieu entre les FDS et des individus non identifiés. Le nombre de victimes est inconnu. Il est à remarquer des traces de sang avec des cargos incendiés, mais pas de corps visibles.

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