samedi 12 février 2011
Révolution en Egypte : Une léçons de démocratie et de patriotisme, surtout pour nos armées en Afrique
Vendredi 12-02-2011 Jour historique pour l'Égypte. Moins d'un mois après la révolution tunisienne, c'est au tour du peuple égyptien de pousser vers la sortie son dirigeant. Hosni Moubarak a démissionné après avoir regné d'une main de fer sur le pays pendant trente ans. Le pouvoir a été remis à un conseil militaire, mais la transition ne fait que commencer.
Mais avant d'en arriver là rendons hommage au peuple égyptien et surtout à l'armée qui à faire preuve du sens des responsabilités. L'armée a servi d'une manière républicaine, patriotique et responsable en tant que gardien de l'Etat, des Institutions de la République, des Biens Publiques surtout du peuple et du territoire
Voila des EXEMPLES DE DÉMOCRATIE, DES EXEMPLES D'UNE ARMÉE RÉPUBLICAINE PATRIOTIQUE AU COTE DE SON PEUPLE eux ils ont attendu plus de 25 ans voir même 30 ans. Mais nous en Côte d'ivoire nous n'attendrons pas plus de 10 ans
Il aura fallu 18 jours de mobilisation pacifique pour que les centaines de milliers de manifestants hostiles au régime de Hosni Moubarak (30 ans au pouvoir) obtiennent sa démission. Cette nouvelle historique a été donnée à la télévision nationale par le nouveau vice-président, Omar Souleimane, lui-même encore récemment chef des services de renseignements égyptiens (depuis 1991).
L'annonce a été accueillie par une immense clameur sur la place Al-Tahrir (libération), les manifestants se donnant l'accolade, agitant le drapeau égyptien. La joie et l'euphorie se lisent sur tous les visages et les klaxons retentissent dans toutes les rues du Caire.
Un conseil supérieur des forces armées a été créé pour assurer la transition jusqu'à l'élection présidentielle, toujours prévue en septembre 2011.
Première étape
Mais il est trop tôt pour connaître le calendrier des futures échéances électorales. Car la démission de Moubarak pourrait n'être qu'une première étape dans les changements en cours, la plupart des opposants au régime étant hostiles à une présidence intérimaire de Omar Souleimane, qui représente pour beaucoup le bras armé du régime, et porte la responsabilité d'années de dure répression.
Par ailleurs, l'armée ne s'est pas toujours pas exprimée, étant apparemment tiraillée entre une tendance pro-Moubarak et une autre plus favorable à un éventuelle transition civile, qui pourrait être menée par Amr Moussa, l'actuel secrétaire général de la Ligue arabe. Le très respecté général Sami Annan, chef d'état major issu de l'armée de l'air (comme Moubarak), proche des Américains et peu compromis avec le régime du président sortant, pourrait ainsi avoir un rôle décisif dans les prochains jours, à l'instar du général Rachid Ammar, en Tunisie.
10:14 Publié dans Côte d'Ivoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : crise ivoirienne, gbagbo, ouattara
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